Dans quelques jours le Japon
accueil les jeux olympiques et se veut irréprochable. Suite à l’adoption de
« La loi pour une littérature saine », aucun support culturel n’est
épargné, jeux vidéo, films, sculptures, mangas et autres œuvres se voient
frappés du sceau « NOCIF ». C’est dans ce contexte oppressant que Hibino,
jeune mangaka publie sa nouvelle série « Dark walker ». Il voit cette
dernière retirée des rayons car elle est
jugée trop violente, commence alors pour lui un combat pour voir son œuvre
éditée.
« Poison city » est un nouveau diptyque plein de références culturelles et historiques (Fredric Wertham, le comics code authority ou encore un dossier expliquant la démarche de Tsutsui lors de la création de cette oeuvre) mais c'est également un titre à deux facettes, d’un côté nous suivons le combat de Hibino face à la censure, de l’autre son œuvre distillée au fil des pages, une mise en abîme intéressante et intelligente comme sait si bien le faire Tsetsuya Tsutsui.
« Poison city » est un nouveau diptyque plein de références culturelles et historiques (Fredric Wertham, le comics code authority ou encore un dossier expliquant la démarche de Tsutsui lors de la création de cette oeuvre) mais c'est également un titre à deux facettes, d’un côté nous suivons le combat de Hibino face à la censure, de l’autre son œuvre distillée au fil des pages, une mise en abîme intéressante et intelligente comme sait si bien le faire Tsetsuya Tsutsui.
Aurely