Freesia

Bienvenue dans un monde où, la vengeance est devenue chose légale, pour autant qu’elle soit effectuée par des personnes assermentées.

Suivez Hiroshi, jeune homme étrange, obsédé par le souvenir d’une jeune femme mystérieuse, qui deviendra tueur pour un organisme de ce genre.

Entre folie et meurtre légal, on oscille entre incompréhension et dégoût. Ce premier volume n’épargne rien le lecteur, viol, meurtre, schizophrénie, exhibitionnisme… l’auteur prend un malin plaisir à étaler toute la panoplie de la lie de l’humanité et cela sans complexe. Entre un graphisme crayonné au contour imprécis qui renforce cet aspect de folie pure et un scenario morbide, on en viendrait presque à penser que l’on est devant une real-tv ne cherchant qu’à assouvir le côté voyeur et malsain de l’être humain.

L’œuvre garde un grand intérêt , grâce à son personnage principal, qui peut intriguer de par son comportement décalé et froid. Il dégage un mystère qui donne un sentiment de curiosité quant à son évolution futur, surtout grâce à la fin de ce premier tome.

Freesia se rapproche très fort d’Ikigami mais contrairement au personnage principal d’Ikigami qui n’est là que pour déposer le préavis, Hiroshi est là pour exécuter la demande faite par les plaignants et d’Ushijima de par cette violence gratuite que l’on peut trouver a toutes les pages, l’immoralité des êtres humains et la violence constante dans laquelle on vit, sont pousser à leurs paroxysmes.

Freesia est d’hors et déjà un titre à vous procurer et ce de toute urgence.

Fressia #1 à 7.10€ au lieu de 7.80€ chez Kaze édition.

Aurely