Ikigami – Freesia – Dolls.
Pour la sortie du tome 8 de « Ikigami » et le tome 5 de « Freesia », je voulais vous faire découvrir ou redécouvrir ces deux séries, ainsi que « Dolls » le petit dernier de la famille « Kaze édition ».
En parcourant ces trois séries, je me suis rendu compte d’une chose. Les auteurs ont l’art et la manière de nous montrer les parties les plus sombres de l’être humain.
Un Etat, pour faire durer une paix relative, injecte à sa population un vaccin qui dans 10% des cas contient une bombe. Des agents sont là pour annoncer aux « patients » qu’il leur reste 24 heures à vivre. (Ikigami)
Dans une ville en pleine anarchie, des agents spéciaux se chargent d’exécuter des contrats de vengeances. Ces contrats sont commandités par des personnes ayant perdu en procès. (Freesia)
Pour finir, dans une mégapole interculturelle, l’Etat, ayant des prisons surpeuplées, a créé une brigade chargée d’exécuter les condamnés à mort. Ces derniers apprennent leur sentence via la télévision. (Dolls)
Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ces histoires, c’est le sentiment d’insécurité constant qui reste palpable au fil des pages.
Dans « Ikigami », chaque cas est différent, on ne sait jamais comment les personnes vont réagir face à l’annonce de leur mort prochaine. Dans « Freesia » c’est différent, ce sont les personnages principaux qui sont inquiétants. L’un d’eux est à la limite de la schizophrénie, tandis qu’un autre, prend les êtres humains pour du bétail.
Quant à « Dolls », chaque protagoniste se trouvant dans l’agence a une raison bien à lui de se battre, que ce soit par vengeance, par idéologie ou encore par patriotisme.
Si « Ikigami » a eu bonne presse, « Freesia » est resté dans l’ombre. « Dolls » lui, n’en est qu’à ses débuts. Cela dit, ce sont des titres qui ne manquent pas d’intérêt et qui méritent que l’on s’y attarde.
Ikigami chez Kaze – 7.50€
Fressia chez Kaze - 7.50€
Dolls chez Kaze – 7.50€