Dans
un rue de Ginza se trouve « Le club des divorcés ». Un bar où les
hommes viennent chercher un peu de réconfort auprès de Yuko et ses employées,
toutes divorcées. Dans ce Japon des années 70, le divorce est monnaie courante.
Chocs pétroliers et émancipation des femmes font vaciller les couples qui se
font et se défont presque aussi vite. Yuko est une femme comme les autres, elle
se débat dans ce pays empli d’incertitudes. Gérante d’un bar, elle essaie de
s’en sortir. Elle est divorcée, a un enfant et un ex-mari qui ne peut
l’oublier. Pourtant, elle est tiraillée entre son rôle de mère et ses désirs de
femme. Une fois encore Kamimura a su dépeindre les affres de son époque. Une
ère où le mariage n’avait pas l’importance que nous lui donnons aujourd’hui.
Une époque qu’il nous livre à travers le personnage de Yuko mais aussi au
travers de ces hommes et femmes qui gravitent autour d’elle. Une période
économiquement dure pour les couples qui, parfois pour survivre, devaient se
dire adieu.
Le club des divorcés chez Kana. Une série complète en deux tomes.
Aurely